par Nicolas Barriquand – cofondateur de Mediacités
Pas le dernier arrivé parmi les nomades, mais presque : depuis novembre, je pianote sur mon ordinateur au rez-de-chaussée de Locaux Motiv’. Mais pour quoi faire ? Journaliste depuis huit ans (j’ai pigé pour L’Express, Libération, Le Temps, Mediapart et d’autres…), je prépare l’arrivée à Lyon d’un nouveau média.
Quoi, encore un ?! Comme s’il n’y en avait pas assez ?
C’est juste ! Et pourtant, Mediacités, c’est son petit nom, sera utile. Je vous invite à lire notre manifeste.
Rembobinons… Avec six acolytes, journalistes pour la plupart, nous avons dressé un double constat :
1/ « Presse nationale » signifie presque toujours « presse parisienne » ;
2/ La presse locale, à quelques exceptions près, goûte peu à l’investigation.

Mediacités sera un journal en ligne d’investigation et de décryptage multi-villes. Ni national ni local, mais les deux à la fois. Un journal indépendant : ni Niel ou Drahi en coulisses, ni publicité en vitrine. Vivrons-nous de belles infos et d’eau fraîche ? Non, nous vivrons grâce à nos lecteurs. C’est plus logique, non ? A l’image de Mediapart qui a ouvert la brèche, nous faisons le pari de l’abonnement, un moyen de redonner de la valeur à l’information. Nous faisons aussi le pari de la rareté. Mediacités ne court pas après l’actu. La promesse : une enquête, parfois deux, par semaine, et c’est tout. Mais des enquêtes inédites, exclusives, archi-fouillées, dans tous les domaines. Mediacités fait enfin le pari de ses lecteurs : les colonnes de notre « Forum » sont ouvertes à des tribunes ou coups de gueule d’associations ou de particuliers qui font vivre leur cité.
Pourquoi écrire soudain au présent ? Car Mediacités existe déjà. Depuis décembre 2016, nous publions à Lille. Pour voir ce que cela donne, c’est par ici : www.mediacites.fr.
Lyon sera notre deuxième déclinaison. Lancement au printemps – je vous redonnerai la date exacte. Suivront, en 2017, Toulouse et Nantes. Puis d’autres.
Si vous voulez en savoir plus, je suis à votre disposition : nbarriquand [at] gmail.com / 06 61 26 59 19.
Nicolas Barriquand





L’autre source d’inspiration, ce sont les initiatives similaires qui existent dans les capitales européennes. Emmanuelle et Gilles, avant l’ouverture au printemps 2016, se sont promenés, que ce soit à Berlin, Prague, Barcelone, Amsterdam ou Bruxelles, à la recherche d’endroits où « tu peux boire et manger et être aussi militant actif ». Ils en ont vu plein, dans lesquels la configuration de l’espace, très « dedans/dehors », les a inspirés : coins canapé, salon, lieux très aérés, grandes tables collectives, espaces mixtes bar et ateliers, comme à Berlin où l’atelier vélo jouxtait le bar dans une allée d’immeuble.












Démarré au printemps 2015, le projet vise tout d’abord la revitalisation d’une friche industrielle pour que vive un lieu associatif où coexisteraient différentes pratiques professionnelles, artisanales et culturelles, avec restaurant, ressourcerie, musée, fablab, espaces pour les enfants, communs, jardins, salles de réunion…
Du coworking en attendant…
Hormis un grand espace ouvert investi par un menuisier, le reste de l’usine attend les fonds pour recevoir la créativité et l’inventivité des Drômois. Bel élan qu’on voit déjà lors des « Sorties d’usine », événements culturels et festifs organisés régulièrement dans toute l’usine où reviennent beaucoup de ceux qui y ont travaillé.
Pour en savoir plus : 
Le terme de « nomade » lui correspond assez bien. Installé depuis octobre dernier à Locaux Motiv’, Grégoire Fournier a en effet eu un parcours plutôt grand voyageur ces dix derniers années. 



Nouvelle adhérente à Locaux Motiv’ en tant que « nomade », Claire mêle la danse à son goût pour la philosophie… Portrait.
La Mission locale l’intègre dans le programme « nouveau départ », d’une durée de un mois, qui doit ensuite déboucher sur le programme « garantie jeunes ». Mené en partenariat avec Locaux Motiv’ (LM) et les Cités d’or dans le dispositif intitulé