décembre 2024 – postes de travail en nomade disponibles

Des places se sont libérés à Locaux Motiv’ !
Si vous êtes à la recherche d’un poste de travail et si vous partagez les valeurs de notre tiers-lieu auto-géré, nous avons de quoi vous accueillir !

Si vous ne connaissez pas Locaux Motiv’, profitez d’un Jeudi Portes Ouvertes pour venir « voir sur pièce ».
Informations et inscriptions ici > Si vous êtes intéressé·e par ce poste de travail, contactez-nous à l’adresse : bienvenue [@] locauxmotiv.fr

105,50€ HT, soit 126 € TTC le poste par mois, pas de limite horaire 5 j/ 7, accès possible le week-end avec badge

Bénéficiez de tous les services mutualisés (connexion internet haut débit partagée, espace reprographie, location de salles, accès à la cuisine, terrasse pour déjeuner, groupements d’achat (pains, huile d’olive, …) etc.).

–  Les plus : grand espace lumineux, accès à un casier personnel, salle calme, espaces dédiés aux appels téléphoniques & visios.


Pour en savoir plus sur l’espace Nomade des locaux Motiv’, rendez-vous dans l’onglet services !

Locaux Motiv’ est un tiers-lieu associatif situé 10 bis, rue Jangot (sur la place Mazagran), où gestion collective, échanges et coopérations font bon ménage. De nombreuses structures et travailleurs indépendants, notamment dans le champ de l’Economie sociale et solidaire (ESS), y ont élu domicile.

Journée #CinéDoc à Locaux Motiv’ le 6/10

En partenariat avec Tënk et La Société des Apaches (#NosRésidentsontduTalent), Locaux Motiv’, sous la houlette du GR Rézomotiv, vous propose un combo midi + soir autour du cinéma documentaire jeudi 6 octobre prochain.

Le midi, c’est JeudiWe

Venez partager votre gamelle (à 13h) en découvrant la SCIC Tënk : la plateforme du cinéma documentaire !

Et le soir, c’est projection-débat

Découvrez LA CITÉ DE L’ORDRE (durée : 50′, dispo… sur Tënk, justement), en présence du réalisateur ! La projection sera ouverte par un court-métrage présenté par l’équipe de Tënk.
Rendez-vous à 19h. La séance est à prix libre (et dans la limite des places disponibles) !

Main et crayon

2020 – Rapport d’activités – Version finale

Le « rapport d’activités » : au delà du passage obligé, l’enjeu est de faire le bilan de l’année passée et nourrir la mémoire du projet..

Le rapport 2020 a été rédigé à partir des contributions de l’ensemble des bénévoles engagé.es dans les missions de Locaux Motiv’, avec l’appui de Alice, chargée de suivi comptable, pour la partie financière.
Ce rapport s’inscrit dans les 3 grands axes de Locaux Motiv’ :

  • faire de Locaux Motiv’ un tiers-lieu vivant, où acteurs.trices de l’ESSE partagent au quotidien
  • soutenir les coopérations entre les membres
  • promouvoir l’ESSE, voire porter des projets propres à Locaux Motiv’

L’année 2020 a été tourneboulée, bouleversée et remuante, vous en retrouverez les différents aspects dans le rapport complet d’activités – dont les éléments financiers.
A télécharger et lire !

Les travaux sont finis (ou presque !)

A part quelques coups de peintures, les travaux sont enfin finis à Locaux Motiv’ !

Nous avons maintenant l’électricité aux normes, des toilettes toutes neuves, un bel espace nomade, un nouvel open space, une cuisine agrandie et rafraichie… Bref : de quoi accueillir plus de monde dans un contexte plus convivial avec le hall qui reprend son rôle d’espace de rencontre et de « chill » !

Un grand merci aux artisans qui sont intervenus et aux bénévoles qui ont portés le chantier tous ces mois.

Venez voir tout ça en vous inscrivant à prochain jeudi portes ouvertes !

Apéro Rencontre « Les vacances autrement » – le 6 juin 2018

Venez découvrir et partager des expériences de vacances en famille, seul.e, solidaire ou sportive…! Avec Pignon sur Rue, l’Arche de Noé, Le Group’ et Alissa Jemaï

Rendez-vous à partir de 18:30 pour prendre le temps de s’installer. La soirée commencera à partir de 19:00 dans un esprit ludique et convivial. Une rencontre pour allier envies partagées, points de vue diversifiés, expériences variées et échanges assurés !

Le prochain Apéro-Rencontres aura lieu le mercredi 6 juin de 18:30 à 21:00 !

Le Flâneur, une dynamique à l’échelle du quartier

Le Flâneur est une auberge de jeunesse qui a vu le jour le 30 octobre 2015 dans les anciens locaux de Notre-Dame-des-Sans-Abris sous l’initiative de trois amis : ils sont aujourd’hui douze salariés, dont cinq associés. Étant une Scop (société coopérative de production), les valeurs de partage et de coopération ont été un véritable choix de fonctionnement. Environ 80 % du travail se concentrent sur l’entretien des locaux, mais chaque employé se voit attribuer une mission spécifique (comptabilité, communication, administration…).

Le projet était de créer une dynamique à l’échelle du quartier, à la fois pour les résidents mais aussi pour les partenaires, sans cesse plus nombreux, dans le quartier de la Guillotière. En effet, le Flâneur ouvre ses portes régulièrement pour divers événements comme des concerts de petits groupes locaux, des projections de films, des expositions, une Amap[1] vient même livrer ses paniers.

Il s’agit de concilier habilement une ouverture sur le quartier grâce aux activités proposées par ces structures et les besoins propres à une auberge de jeunesse. Ainsi, le Flâneur peut mettre à disposition des structures extérieures un petit atelier ou une salle de réunion qui sont accessibles contre échange de services. Ces initiatives peuvent aussi émaner des résidents. Toujours dans l’optique de créer et encourager une dynamique de quartier, le Flâneur travaille à mettre en place une plateforme informatique recensant les points d’intérêts du quartier… affaire à suivre et à encourager !

 

Pour aller plus loin : Facebook du Flâneur Guesthouse

[1] Association pour le maintien de l’agriculture paysanne.

Vous avez des idées, alors réunissez-vous aux Clameurs

Quand on pose son verre ou sa tasse sur le comptoir du bar fédératif Les Clameurs, on est tout de suite mis en présence de la charte du lieu qui annonce tout un programme.

Extraits :  « […] lieu convivial et militant […]. L’association Les Clameurs favorise et soutient les initiatives et actions collectives s’inscrivant dans une démarche de transformation sociale et émancipatrice. […] L’association Les Clameurs est un espace commun qui appartient à ceux qui le font vivre […]. »

Un bar, oui, mais pas simplement

Ainsi l’adhésion individuelle à l’association de 1 € permet de s’approprier ce lieu, en utilisant notamment la bibliothèque et les salles. L’équipe, Emmanuelle, Gilles et Alice, explique que « Les Clameurs ont été créés pour des gens qui ont des idées et qui ont envie de se réunir ».

Les Clameurs s’adressent en effet aux collectifs en devenir ou pas. Emmanuelle prend l’exemple de Nuit debout, collectif improvisé, qui n’avait pas les moyens de prendre une location et qui avait le besoin de se réunir dans un bar. L’adhésion individuelle est le garant de cette spontanéité.

La mise à disposition gratuite de salles ne met pas financièrement le projet en péril, car son assise financière repose sur son activité commerciale : le bar et la restauration de produits locaux de qualité.

Un espace pensé pour que les gens se rencontrent

 Les racines des Clameurs sont profondes et très étendues. « On voulait ouvrir un lieu social, entre la maison et le travail, un lieu de vie où l’on puisse boire un coup, manger, bouquiner, échanger et débattre.» Cette envie, un peu nostalgique et s’affirmant dans un XXIe siècle post-consumériste, est « la synthèse et l’aboutissement de plein de choses ».

Le bar fédératif trouve son fondement dans l’idée que pour qu’un contenu – une fédération de gens qui se rencontrent sur des intérêts communs – advienne, il faut un contenant qui a été pensé dans ce sens – convivial, bienveillant et où les gens se sentent en sécurité. « On voit que vous avez beaucoup pensé le lieu », s’entendent-ils dire régulièrement. Derrière le bar, ils observent avec joie que « les gens s’autorisent à interpeller leur voisin de table, à écouter l’autre qu’ils ne connaissent pas… »

Cela manquait à Lyon et dans le quartier…

L’autre source d’inspiration, ce sont les initiatives similaires qui existent dans les capitales européennes. Emmanuelle et Gilles, avant l’ouverture au printemps 2016, se sont promenés, que ce soit à Berlin, Prague, Barcelone, Amsterdam ou Bruxelles, à la recherche d’endroits où « tu peux boire et manger et être aussi militant actif ». Ils en ont vu plein, dans lesquels la configuration de l’espace, très « dedans/dehors », les a inspirés : coins canapé, salon, lieux très aérés, grandes tables collectives, espaces mixtes bar et ateliers, comme à Berlin où l’atelier vélo jouxtait le bar dans une allée d’immeuble.

Dès les travaux de rénovation du local, les habitants du quartier ont montré leur intérêt au projet, en participant à des temps de chantier collectif. Et à l’ouverture, les adhésions se comptaient par trentaine par jour pour atteindre aujourd’hui plus de 1 500 : « Beaucoup d’artistes, du cinéma, de la musique, de militants en groupes organisés ou en cours » qui proviennent essentiellement du quartier et même des quelques rues voisines. Le bouche-à-oreille, cependant, permet que cette mise en lien des personnes arrive jusqu’à nous !

Pour en savoir plus : page Facebook, Bar fédératif, Les Clameurs

I-Boycott : faire confiance à l’intelligence collective

En juin 2016, l’association I-Boycott ouvre sa plateforme de campagne de boycott sur Internet. Une première. Son objectif : redonner le pouvoir aux consommateurs « démunis face aux multinationales malades de leur emprise par les actionnaires, dont le seul souci est la maximisation de leurs profits », explique Levent Acar, cofondateur d’I-Boycott. Par le biais de ces campagnes lancées au début par l’association elle-même, puis par des associations – la plateforme sera ouverte aux citoyens en janvier 2017 – I-Boycott entend faire de « l’éthique un facteur de risque économique ».

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Un boycott encadré

I-Boycott ne veut pas mettre à mal les entreprises pour le plaisir. Elle s’est donnée à la fois un cadre légal et démocratique. « Nous suivons quatre principes incontournables pour que les campagnes soient efficaces et bienveillantes », commente Levent Acar. Toutes les campagnes, pour lesquelles un guide est accessible sur le site, respectent les principes de non-discrimination, non-diffamation, non-dénigrement et non-contrefaçon. De cette manière, un climat de confiance s’instaure pour permettre un dialogue avec l’entreprise. C’est là la spécificité et l’originalité d’I-Boycott : donner la main à l’entreprise pour qu’elle exerce son droit de réponse et pour qu’elle puisse agir en fonction des revendications.

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Une joute démocratique

Concrètement comment cela se passe ? Une association X publie sur la plateforme une campagne de boycott à l’encontre d’une entreprise Z, sur un motif bien précis : exemple l’évasion fiscale qu’elle pratique. Les consommateurs boycottant exercent quant à eux leur boycott, toujours en ligne, en affirmant leur désaccord et – autre originalité du projet – en proposant des alternatives. L’entreprise dialogue avec la communauté de consommateurs ainsi constituée, et le processus démocratique aboutit quand, l’entreprise donnant satisfaction à la revendication, la campagne est levée. Au final, conclut Levent Acar, « on découvre de nouvelles alternatives et, par le vote, on crée un label citoyen, gage de qualité et d’éthique ».

Un modèle économique inédit

L’association est fondée sur l’économie du don uniquement ! Après une campagne de crowdfunding lancée sur les réseaux sociaux qui a réuni plus de 500 contributeurs, I-Boycott, actuellement gérée par une vingtaine de bénévoles, table sur le mécénat. Reconnu d’intérêt général, I-Boycott envisage de s’adresser aux entreprises présentées comme des alternatives lors des campagnes de boycott qui sortent gagnantes de l’expression citoyenne.

Et Locaux Motiv’ dans tout ça ?

Levent Acar donne pour première réponse : « C’est un tiers-lieu qui n’est pas arrosé par les fondations de grandes entreprises. » Ingénieur informatique de profession, Levent Acar, après une rupture conventionnelle, fonde avec son frère, l’association I-Boycott. Les deux frères se donnent un an pour pérenniser économiquement leur initiative. Autant, Levent doit encore décider si « la méthodologie du coworking est adaptée à sa situation », autant il se réjouit des rencontres qu’il fait à Locaux Motiv’ depuis qu’il est arrivé début octobre. « Les rencontres sont riches et inattendues, et comme il y a beaucoup d’associations, c’est une vraie immersion dans l’économie sociale et solidaire », conclut Levent Acar.

Pour en savoir plus sur ce projet, retrouvez Levent Acar lors du JeudiWe du 1er décembre prochain, à Locaux Motiv’ ou sur le site I-boycott.org, notamment grâce à la BD I-Boycott !

 

Retour en images sur le 5e Maza’Grand Événement !

Le Maza’Grand Événement, fête estivale de la place Mazagran, et dont Locaux Motiv’ est un des partenaires historiques, a fêté cette année sa cinquième édition !

Retrouvez sur Facebook (sans avoir besoin d’un compte !) quelques photos pour se remémorer le festival et certains des ses spectacles ou activités !

Un petit aperçu ici-même…