Atelier vidéo Jeun’ESS d’Or (Mars 2017)

La vidéo

Atelier JeunESS d’or – Mars 2017 from Service Compris on Vimeo.

Le making of

Du 06 au 10 Mars 2017 quelques membres de la Garantie Jeunes (7 membres : Anthony, Bénédicte,  Dounia, Fayçal, Malek, Marwa, et Sébastien) et moi avons participé à l’atelier Court Métrage proposé par Locaux Motiv. Cet atelier consistait, à l’aide de professionnels de la production vidéo (Antoine et Jérémy) à nous faire produire un court métrage inspiré par nos propres idées mises en commun.

Les deux premiers jours,  à l’aide de quelques films projetés, les animateurs nous ont appris les différentes manières de filmer, les caractéristiques des films (ce que l’on retrouve dans les différents types de films). Enfin, chacun de nous a essayé de proposer un thème de films et un scénario possible. Il faut dire que ce n’était pas facile car tous les participants ne donnaient pas leurs idées. Nous avons donc suivi le thème des animateurs qui était basé sur les élections en France car en plus d’être un sujet d’actualité, certains participants n’avaient aucune information à ce sujet. Valait mieux leur apprendre quelque chose de nouveau. Non ? Je pense que Oui.  Suite à ça, nous nous sommes maintenant concentrés sur le scénario ; Nous avons choisi de discuter autour de Marine Lepen vu que sa candidature fait plus de malheureux que d’heureux.

Notre scénario racontait que « Mareine Lapine » (surnom donné à Marine Lepen)  avait volé une orange au marché de Jean Macé ; sur le stand de Mr Hazouz et qu’elle fut arrêté par la police. Un journaliste va sur place et donne la parole aux passants pour qu’ils témoignent des faits et donnent leurs impressions à ce sujet. De nombreux essais de cette scène  ont été faits en salle. Ils en ont profité pour nous apprendre comment fonctionne la caméra, à la tenir afin de faire des plans de vue ; ils nous ont aussi appris à tenir le micro. Chacun de nous a fait au moins un essai de prise de vue avec la caméra. A la fin des essais, nous prévîmes le tournage pour le lendemain.

Le lendemain nous  sommes allés au marché de Jean Macé pour le tournage de notre première partie.  Il eut des absents et pas des moindres ; le témoin de la scène du vol.  Il fut donc remplacé par un autre participant. Nous avons pu aussi donner la parole aux passants et recueillir leurs réactions au sujet de Marine Lepen. La scène fut enregistrée par Anthony qui avait appris à utiliser la caméra. Puis nous sommes rentrés à Locaux Motiv où tout l’après midi nous avons réfléchi à notre deuxième scène. Elle se passera dans un bar avec trois participants : deux opposants farouches à Mareine Lapine et un partisan de Mareine.  Nous avons répété cette scène plusieurs fois pour qu’elle soit bien dans nos têtes. Les animateurs ont profité de ce moment pour nous apprendre à manier la perche ; celle-ci permet de son quand on ne peut utiliser le micro. Après quelques essais réalisés en salle nous avons prévu le tournage pour le lendemain.

C’est le jour du tournage de la seconde partie. Nous sommes tous présents à l’heure et sommes partis au bar (Le Court Circuit) comme prévu pour tourner. C’était génial. On aurait vraiment cru des acteurs.  Nous avions bien joués nos rôles  et avons pris trois plans de scènes. Puis nous sommes rentrés à Locaux Motiv où nous avons réfléchi à comment poursuivre notre projet. Nous avons décidé de faire une scène de manifestation et une autre scène sue un plateau télévisé où un journaliste fait passer l’information d’une manifestation en cours contre Mareine Lapine.  Ces deux dernières scènes on été tournées dans la foulée de cette journée. La scène du journaliste qui lance l’alerte a été tournée par nous-mêmes. Nous tenions la caméra ; le journaliste avait un micro en main. Dans la seconde scène,  nous avons juste utilisé un micro afin d’enregistrer les bruits de foule.

Le lendemain, dernier jour de l’atelier, nous avons, participé au montage de la vidéo et du son avec les animateurs. Ils nous ont montré comment découper et faire des retouches vidéo et sonores. Comment cette journée s’est elle déroulée ? Les animateurs ont faits de groupes de 4 personnes. Le premier constitué de Dounia, Fayçal, Malek et Anthony avec Jérémy ; et le second constitué de Marwa, Sébastien, Bénédicte et moi avec Antoine. Dans mon groupe, le travail était d’utiliser les différentes prises de la deuxième scène (dans le bar) afin d’en faire une vidéo qui avait l’air réaliste.  En utilisant l’application Adobe Premiere Pro, Antoine nous a appris à découper un morceau de vidéo et à l’assembler a un autre morceau ; il nous a appris à mettre de la luminosité sur une vidéo tropp sombre ; il nous a aussi appris à découper du son et à l’insérer ailleurs. Sur une autre scène, il nous a montré comment détouré une image et le placer sur un plan mais nous n’avons pas pu suivre avec attention car il était l’heure de la pause. Le soir venu nous avons tous ensemble regardé ce que chaque groupe a produit nous puis nous avons pu présenter ce qui a été fait (notre création) à quelques membres de Locaux Motiv qui nous ont félicité de notre travail.

Artis, l’art et le sens du collectif

Active dans le quartier de la Guillotière, où elle est ancrée depuis une dizaine d’années, l’association Artis se définit comme un lieu de pratiques musicales collectives, ouvert aux amateurs. Rencontre avec Régis Heindryckx, chargé de développement, et musicien.

«La logique de notre association est d’être participative. Les activités sont faites pour et par les adhérents », souligne Régis. « Nous offrons avant tout un cadre à la pratique musicale collective pour des musiciens amateurs. Nous sommes une sorte de facilitateur pour les groupes ». Le principe d’Artis n’est donc pas de mener à une professionnalisation, mais plutôt de proposer à ses adhérents un encadrement musical, et ce dans une vraie démarche de loisir et de partage. L’association est animée par une équipe composée de neuf personnes, dont huit musiciens, et accueille environ 120 adhérents par an, de tout âge. Artis est également un lieu de création, de répétition, de production et d’appui aux projets musicaux.

Un incubateur de groupes

Des musiques actuelles, aux percussions africaines, en passant par les musiques de rue et l’orchestre vocal, les possibilités de pratiques musicales sont multiples chez Artis, que l’on soit instrumentiste ou chanteur(euse). Chaque groupe bénéficie de temps de répétitions dans les locaux, peut enregistrer ses morceaux et participer à plusieurs concerts dans l’année, programmés dans un festival ou une autre structure culturelle. L’association abrite également des groupes à part entière, comme Nargazam, formation jazz, la Fanfare des pavés (musiques du monde) et Bal’Artis (rock). Si la professionnalisation n’est pas l’objectif d’Artis, deux groupes, désormais reconnus et autonomes, sont nés au sein de l’association : le groupe cabaret fanfare Drap Houss et Jeudi 13, formation entre soul, funk, rock et jazz.

Crédit photo Xavier Boymond

Un acteur du quartier Mazagran

Impliqué dans la vie du quartier Mazagran, Artis se joint chaque année, à travers la participation de plusieurs de ses groupes, dont la Fanfare des pavés, à des temps forts musicaux et culturels, comme le Festival en fanfare. L’association est aussi partenaire d’autres structures voisines, comme Arts en scène ou encore de la compagnie de danse La Myrtille Sauvage, du Zèbre et la Mouette et des Zurbamateurs. Si vous souhaitez découvrir un peu plus la démarche musicale proposée par Artis, il vous suffit de venir à sa Journée Portes Ouvertes, le 22 septembre 2015 à partir de 17h. L’association recherche, notamment, des instrumentistes (saxophonistes, bassistes…), désireux d’intégrer un de ses groupes pour jouer en concert la saison prochaine.

Artis, Musique, Bazar et Compagnie , 24 rue Mazagran, Lyon 7e. Renseignements au 04 78 69 13 73

Crédit photo de couverture : Benoît Verzat / Propos recueillis par Emmanuelle Berne, bénévole à la commission communication de Locaux Motiv’