Coexiscience, sciences en communs

Coexiscience est une toute jeune association créée en décembre 2016, « usagère » de Locaux Motiv’. Incubée par Alter’Incub, réseau d’accompagnement de projets en économie sociale et solidaire, Coexiscience, qui signifie « Coopérer et expérimenter autrement la science », s’inscrit dans la lignée des biens communs. Cela veut dire concrètement que les pratiques de recherche et d’innovation peuvent être partagées et gérées de manière collaborative avec la société civile tout en poursuivant des finalités sociales et environnementales.

L’association est le fruit de la dynamique locale et internationale des communs, qui a donné lieu à Lyon à deux festivals en 2013 et 2015 et à une Fabrique en 2016, mais aussi de la volonté d’un certaine nombre de personnes (chercheurs, makers, artistes, entrepreneurs, citoyens).

Coexiscience réunit un groupe projet composé à ce jour de 11 personnes et un collectif de soutien d’une centaine de personnes. Un site a été ouvert récemment afin de présenter son action et de relayer des projets partenaires dans la perspective de « faire communauté ».

Coexiscience vient d’initier également ses premiers projets : participation à la Fête de la science et à la Nuit des chercheurs organisée par l’université Lyon-2, mise en place d’une recherche-action sur l’habitat et l’énergie, , organisation du festival off du Forum mondial du Web.

Pourquoi le choix de Locaux Motiv’ ? Parce que Locaux Motiv’ et les communs, c’est une grande histoire d’amour…

Pour en savoir plus :

  • Retrouvez l’association lors du JeudiWe du 8 juin prochain, à Locaux Motiv’
  • Site Internet : coexiscience.fr
  • Réunion d’information le 28 juin, à 18 heures, toujours à Locaux Motiv’

Les succès de la campagne Dégooglisons Internet

En 2014, Framasoft lance la campagne « Dégooglisons Internet », en se fixant trois missions en trois ans : sensibiliser le public le plus large possible à la question de la centralisation du Net, autrement dit sa colonisation par les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, lire notre article précédent) ; proposer une trentaine de nouveaux services alternatifs à ceux des Gafam, répondant à des critères de loyauté, libres de publicité, sans exploitation des données personnelles et au moyen de logiciels libres – définition en creux des services que proposent les Gafam… ; enfin, décentraliser Internet par l’essaimage de Framasoft, qui refuse de suivre le chemin des Gafam, dans le but d’offrir une meilleure  visibilité sur les logiciels communs. Ces objectifs à l’origine devaient être atteints en 2017 et ils l’ont tous été en 2016 !

Créer le buzz

Pour souffler sa deuxième bougie de campagne et créer le buzz, Framasoft a sorti en une semaine six nouveaux projets, atteignant ainsi les 30 services en logiciels libres annoncés en 2014 (voir ci-dessous).
Lundi 3/10. Framalistes.org, une alternative à Google Groups, permettant de créer, sans être obligé d’avoir un compte, des listes de diffusion pour l’échange de contenus. Depuis son lancement, 500 listes ont été créées, comptabilisant 5 000 inscrits.
Mardi 4/10. Framanotes.org, une alternative à Evernote (qui n’est pas développé par un Gafam), destiné à la création et à l’organisation de notes pouvant être partagées.
Mercredi 5/10. Framaforms.org, une alternative à Google forms, pour concevoir des formulaires, dont l’analyse des résultats est rendue possible par leur téléchargement. Le moyen de retirer à la convoitise de Google des millions d’informations.
Jeudi 6/10. Framatalk.org, une alternative à Skype (propriété de Microsoft), plus simple à utiliser, sans compte, avec une mise en relation directement dans le navigateur Web.
Vendredi 7/10. Framagenda.org, une alternative à Google Agenda.
Lundi 10/10. MyFrama, un service de stockage d’URL (adresses Web) ou autrement dit un système de Favoris en ligne et non sur l’ordinateur.

carte2016-romainsPour retrouver la liste complète des services : https://degooglisons-internet.org/liste

Pour le maintien du logiciel libre

Dans cette campagne, Framasoft a fait une 7e annonce : l’anticipation du projet d’essaimage, appelé, après mûre réflexion, « CHATONS », pour « collectif des hébergeurs alternatifs, transparents, ouverts, neutres et solidaires » !
Framasoft se veut être « une Amap1 du logiciel libre », et la métaphore tient la route. CHATONS est un réseau présentant sur une carte du monde d’autres Amap ou associations qui développent des logiciels libres ! Ainsi les gens qui font de l’informatique peuvent se rencontrer, discuter et participer, contrairement au fonctionnement des Gafam, qui, par la mise à distance des utilisateurs, les confinent au rang de consommateurs. Ici, on sait que les logiciels seront améliorés par l’apport des utilisateurs.
Mais le système comporte aussi les inconvénients de l’Amap. Il y a une tendance à la production restreinte : la terre d’un agriculteur ne peut servir qu’un nombre limité de citoyens, tout comme les serveurs de Framasoft ne peuvent servir qu’un nombre limité de visiteurs, et les logiciels libres n’auront jamais les mêmes moyens que les Gafam.

Petites révisions sur les Gafam

Alors pourquoi lutter contre les Gafam ? Grâce à leur capitalisation boursière, les Gafam sont devenus en quelques années les cinq plus grosses entreprises mondiales. Elles sont désormais les maîtres de l’économie, dont l’influence n’a pas été anticipée. La collusion entre les États et les Gafam représente un danger inédit, car, par leur captation de l’information, elles agissent comme des espions sur toute la planète. Aujourd’hui les États, et notamment les États-Unis, ne peuvent plus se passer des Gafam. Un véritable empire du numérique américain s’est constitué, qui, à l’instar du plan Marshall d’après-guerre, vend au monde un modèle de vie.

Le modèle de vie à la sauce Gafam

stickerdio_apple-2Google, c’est la concrétisation du village mondial théorisé dans les années 1980. Un milliard d’êtres humains utilisent Gmail ! Il faut imaginer un service postal mondial contrôlé par une seule personne.
Apple impose une domination culturelle en termes de normes de design, qui dépassent l’esthétique puisque, au sein des applications, par sa censure, Apple édicte des normes sociales et morales.
Pour Facebook, l’objectif est de construire un graphe social qui enregistre une traçabilité des interactions entre les personnes.
Amazon, c’est le grand commerce des produits manufacturés, notamment des livres, qui tuent les librairies.
Microsoft, avec Windows, détient 80 % des parts de marché des ordinateurs – quand Apple a le reste – et investit massivement dans l’intelligence artificielle, qui, dans peu de temps, concernera tous les domaines de la vie quotidienne (voiture, santé, ADN, robotique…).

Voici venu le temps des communs

A cette vision du monde imposée par les Gafam, Framasoft veut apporter le seul projet politique qui la contrecarre : les communs, et ici les logiciels libres. Framasoft veut, en quelque sorte, tirer la sonnette d’alarme, face à ce qui avant pouvait être pris pour de la science-fiction et qui aujourd’hui est une réalité. D’autant que leur essor ne fait l’objet d’aucune réflexion préalable – il n’existe en effet aucun comité d’éthique dédié aux questions soulevées par le numérique. Framasoft n’entend pas jouer David contre Goliath ou concurrencer ces mastodontes, elle cherche à agrandir l’espace du bien commun pour collaborer au montage de projets numériques sans l’utilisation des Gafam. Il s’agit d’un choix politique et individuel à faire !

Pour en savoir plus : Framasoft, framasoft.org et degooglisons-internet.org

  1. Association pour le maintien de l’agriculture paysanne.

Ouvrir, démontrer et accompagner

A la suite de l’assemblée générale de Locaux Motiv’ (LM), qui s’est tenue le 2 avril dernier, pour laquelle on vous invite à lire le compte-rendu de la journée (lien vers l’article), on a souhaité, avec Emmanuelle Jouas, la chargée de développement, présenter ici un tour d’horizon des projets portés par LM en partenariat avec d’autres acteurs, dont l’essence est l’ouverture de LM sur le quartier et en faveur de l’économie sociale et solidaire (ESS).

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Le développement de projets à destination des habitants du quartier fait partie de l’ADN de LM. Les cofondateurs, structures impliquées dans l’éducation populaire à la Guillotière, ont souhaité se regrouper dans un espace mutualisé pour faciliter les initiatives citoyennes.

Après deux années consacrées à la structuration du lieu (gouvernance et modèle économique), le poste de chargé de développement a été créé avec l’ambition de déployer le volet animation.

La proximité des adhérents a généré tout de suite de la coopération. En témoigne, en 2012, l’organisation du Mazagran événement porté par des adhérents de LM, qui a réuni les acteurs du quartier.

Accompagnement à l’entrepreneuriat social. Mis en place en 2015, un partenariat avec Ronalpia, incubateur de projets socialement innovants, vise à accompagner un entrepreneur social. Le premier porteur de projet bénéficiaire est Exit Sauve qui peut, une initiative citoyenne autour de la récupération et la valorisation des déchets (upcycling) via des ateliers participatifs de création d’objets du quotidien ou artistiques.

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Les Coding goûters. Les Coding goûters sont animés par un bénévole de Framasoft, adhérent de LM, dont l’objectif est de transmettre, à travers le jeu, l’appropriation du langage informatique et la production de données numériques à destination des familles du quartier. Les six Coding goûters organisés depuis 2014 ont été une réussite, car ils ont notamment touché des enfants qui n’ont pas accès à l’informatique.

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La programmation 2016-2017 vise à développer les ateliers en trois axes : 1/ l’éducation numérique par le jeu, un samedi après-midi par mois, à destination des familles ; 2/ l’essaimage de la pratique du code par des cycles de formation à destination des professionnels, comme les animateurs des espaces publics numériques (EPN) et toute personne désireuse de se former pour transmettre cette pratique ; et 3/ l’optimisation de l’usage du numérique (gestion adhérents, facturation, réseaux sociaux…) auprès des responsables de petites structures de l’ESS au service de la stratégie de leur structure. Ces axes sont développés sur des logiciels libres.

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JeunESS logo defJeun’ESS d’or. Ce projet est emblématique de la dynamique citoyenne recherchée par LM. Il est né de la rencontre entre les Missions locales, LM et les Cités d’or, mouvement d’éducation à la citoyenneté qui aide les jeunes et les moins jeunes à devenir acteur de leur vie. Le projet Jeun’ESS d’or vise, en complément de cette acquisition des compétences fondamentales, à proposer aux jeunes sans emploi et ne suivant ni études ni formation, ceux qu’on surnomme désormais les « Neets », pour « not in employment, education or training » en anglais, une mise en situation professionnelle, notamment sur les nouveaux métiers de l’ESS.

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Le programme concerne une petite quinzaine de jeunes pour des sessions de deux mois, pendant lesquelles une série d’ateliers leur ait proposé : cinéma et vidéo (« On tourne à Jeun’ESS d’or ») avec Service compris, résident à LM, outils numériques et recherche d’emploi ou de logement, avec le Crij (Centre régional d’information jeunesse), upcycling avec Exit – Sauve qui peut (nomade à LM) et écologie urbaine avec l’atelier du Chat perché (réparation vélo) pour ouvrir sur les métiers liés à la mobilité, dans lequel intervient Mobiped, résident à LM, et Brin de Guill (usager de LM) pour aborder le jardinage en ville. L’institut Egaligone proposera également un cycle sur les stéréotypes filles / garçons.

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Les ateliers se déroulent sur une demi-journée, une journée voire une semaine pour l’atelier vidéo.

LM, animaRhone solidairesteur de la plateforme Rhône Solidaires. Plateforme participative des acteurs de l’ESS, en réseau avec la plateforme régionale Rhône-Alpes Solidaire, rhone-solidaires.org est un outil de promotion de l’ESS. L’animation s’organise soit dans des espaces ouverts au grand public (forums ESS ou de l’emploi), soit en mobilisant des acteurs autour de thématiques spécifiques.

Au sein de comités de rédaction, la plateforme est enrichie collectivement de contenus produits par les acteurs pour mettre en lumière les apports de l’ESS dans certains secteurs de l’économie : emploi et ESS, alimentation durable, mobilité douce, consommation différente pour les fêtes de fin d’année, petite enfance et à venir le traitement des déchets/recyclage. L’animation de cette plateforme positionne LM comme l’un des acteurs essentiels de l’ESS auprès des partenaires : Ville de Lyon, Métropole de Lyon et la Ville de Villeurbanne qui rentre dans le projet.

Le réseau CoworCoworking Grand Lyonking Grand Lyon. Locaux Motiv’ est cofondateur du réseau, dont la charte a été signée en 2014. L’objectif est de différencier les espaces de coworking des centres d’affaires ou de la simple location de bureaux. La notion de coopération est au cœur des projets de ces espaces : circulation des informations (partage d’expériences) et des coworkers Des réunions mensuelles permettent aux signataires de la charte de partager leurs expériences et d’envisager des actions communes (coworking Tour en 2014 et 2015 pour valoriser cette autre façon de travailler auprès du grand public et des responsables de collectivités intéressés par la création d’un espace sur leur territoire). Le réseau envisage par ailleurs d’organiser en novembre prochain les assises du coworking, pour partager ses réflexions sur ces nouvelles formes de travail et ce qu’elles produisent.

crédits photo Jeun'ESS d'or : Jean-Jacques Bernard — Crédit photo couverture (CC BY-SA) : Bertrand Paris — Crédit photo EXIT : Anne-Laure Letourneux — Crédit photo Coding goûters (CC BY-SA) : Emmanuelle Jouas

Retour sur le festival le Temps des communs

2015 a vu la seconde édition du festival le Temps des communs à Lyon. Festival international, organisé par le réseau francophone des communs du 5 au 18 octobre dernier, cette manifestation avait pour objectif de donner à voir et à comprendre « les communs ». Cette notion désigne généralement l’activité de collectifs qui s’organisent pour protéger, partager et réguler des ressources matérielles (jardin partagé, foncier solidaire, habitat participatif, tiers lieux citoyens, etc.) ou immatérielles (données, cartographies ou sciences ouvertes, logiciels libres, énergie autogérée, etc.). Au total, une quarantaine d’événement ont été organisés à Lyon et 70 en Rhône-Alpes.

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A l’origine de ce réseau, des représentants du monde du numérique libre et du secteur associatif francophone, des personnes ayant participé à des forums sociaux mondiaux, des chercheurs, qui se réunissent de manière informelle à Paris en 2012 et qui sont mués par le désir de faire vivre la société des communs. Cette notion, mise également en avant par Framasoft dans le numérique (voir Notre vie numérique nous appartient-elle ?), remonte au Moyen Age et désignait les pâturages ou les terres agricoles loués à titre gracieux aux paysans pour que leur exploitation et leur utilisation en soient partagées. Primaient alors l’usage et la gestion collaborative de la ressource (en l’occurrence la terre) sur son appropriation exclusive. Mais, au XVIIe-XVIIIe, il y a eu la « tragédie des communs » avec la privatisation des terres, puis progressivement d’autres ressources comme l’eau ou la connaissance.

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Notion politique par excellence, les communs mettent en jeu la démocratie participative et l’engagement de chacun dans des décisions qui concernent l’avenir de tous. Lyon n’est pas la seule ville qui a investi les communs. A Barcelone, la ville est gérée sur ce principe, à Toulouse, on s’apprête aujourd’hui à mettre en place une assemblée des communs, à Brest, c’est la Mairie qui développe les initiatives et, à Montpellier, une Maison des communs le temps d’un week-end a vu le jour… A Lyon, l’heure est au bilan. Le souhait est de faire perdurer la dynamique initiée par le festival et de mobiliser les forces en présence, qui sont les idées de demain !

 

En savoir plus : le site du festival http://tempsdescommuns.org ; http://lyon.tempsdescommuns.org

Notre vie numérique nous appartient-elle ?

Le saviez-vous ? 98 % de ce qui est hébergé sur Internet l’est par des logiciels libres. En décodé, cela signifie que les logiciels qui hébergent données, sites, blogs ou orientent les pages Web sont sous licence libre ou autrement dit sont la propriété de tous. Ce chiffre est à mettre en rapport avec la nouvelle donne économique : ce n’est plus le pétrole qui fait la rente, mais les données des utilisateurs collectées sur Internet. En clair à nouveau, ce n’est plus l’Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui tire l’économie mondiale, mais le Gafam – Google, Apple Facebook, Amazon, Microsoft ! Ces « géants de l’Internet » vivent de la vente d’ordinateurs et de la masse de données qu’ils accumulent (1,5 milliard d’utilisateurs sur Facebook, soit plus ou moins la population de la Chine et un cinquième de la population mondiale).

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Fait inédit dans l’histoire humaine, mais qui a commencé dans les années soixante-dix, avec Bill Gates pour Microsoft et Steve Jobs pour Apple. Grâce à la clairvoyance d’un chercheur américain, Richard Stallman, qui a anticipé les changements de l’informatique dans nos vies, le mouvement du logiciel libre est né, au même moment, en réponse à cette évolution hégémonique de captation du logiciel. En créant le concept de licence libre, qui permet le partage et la modification par chacun des logiciels, Stallman a réintroduit des valeurs de solidarité et d’égalité au sein de l’économie de l’Internet et a lancé la communauté des communs du logiciel libre.

Le logiciel libre : un commun

Faire du logiciel libre un bien cFramasoft_Logoommun, cela revient à le considérer comme une ressource qui doit se gérer collectivement. Ce qui réunit les gens, c’est l’effort commun pour assurer à tous l’accès et la gestion de cette ressource.

L’association Framasoft, créée en 2004, dont le siège social (deux des quatre permanents) est hébergé à Locaux Motiv’, est une association d’éducation populaire, qui, à la fois, promeut un ensemble de logiciels libres et qui accompagne cet enrichissement de la ressource sur Internet d’un travail de (ré-)appropriation par chacun de son pouvoir sur sa vie numérique.

3 bonnes raisons d’y réfléchir

L’objectif de Framasoft est de nous donner les informations les plus justes afin qu’on puisse faire des choix et qu’on ait la connaissance des conséquences de nos actes. Cela pour trois bonnes raisons. La première, parce que le système actuel emporte avec lui notre vie privée et qu’on ignore l’usage qui en est fait. La seconde, c’est pour nous offrir la possibilité de mettre nos actes en cohérence avec nos valeurs. Enfin, c’est pour nous amener à devenir maître de notre numérique, non seulement pour notre propre compte, mais également pour celui des autres, quand, par notre action sur Internet, on les entraîne dans un système qui leur est nuisible !

Une communauté d’usage

Maintenant prendre le pouvoir dans notre vie numérique, c’est accepter de changer ses habitudes et accepter l’effort que ça demande. Utiliser un logiciel libre, c’est s’en servir, contribuer à le faire évoluer et transmettre ses connaissances aux autres. La consommation passive n’est pas de mise, mais, pour autant, il n’est point besoin d’être un expert pour participer. Il suffit de s’y intéresser et les contributions sont à la hauteur de chacun. Alors à votre souris !

Pour en savoir plus : Framasoft, framasoft.org et degooglisons-internet.org