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Devenez coproducteur d’un projet documentaire sur la réalité du nucléaire !

Jusqu’ici tout va bien, projet porté par La Société des Apaches, structure résidente de Locaux Motiv’ est en pleine campagne de financement participatif. L’occasion de découvrir ce projet ambitieux auxquels tous peuvent s’associer. Jean-Baptiste Fribourg, producteur, répond aux questions !

Comment est né le projet ?

Au départ il y a la rencontre avec la réalisatrice Christina Firmino, qui souhaitait travailler sur la question du nucléaire civil en France. Son déclic à elle, c’est un gros coup de frayeur alors qu’elle se baladait dans le Bugey et qu’une sirène d’alarme s’est déclenchée. Elle a tout de suite pensé qu’il y avait eu un problème sérieux dans la centrale voisine ! Ce n’était qu’un exercice au final, mais la peur qu’elle a ressentie ce jour-là est restée gravée en elle. De là est née son idée de questionner la possibilité d’un accident nucléaire sérieux en France.

Quels enjeux à produire « un documentaire de plus » ?

C’est la première question qu’on s’est posée avec Christina. Il était absolument inenvisageable de refaire un film qu’on a tous déjà vu, et qui ne s’adresse qu’aux convaincus. Il nous fallait donc trouver une forme qui nous permette de dépasser cet écueil, d’où l’idée de se projeter dans un futur plausible mais encore difficilement imaginable pour nous. La catastrophe (c’est le titre du film) se passe en 2019, un an après l’explosion du Tricastin. Pour autant le propos reste résolument documentaire, on ne s’embarque pas dans une fiction avec effets spéciaux ! Christina va aller à la rencontre d’interlocuteurs légitimes sur la question nucléaire (scientifiques, élu-e-s, journalistes, militants écolo…), comme dans un documentaire classique. Par contre ces interlocuteurs devront jouer le jeu de replacer leur propos dans ce contexte post-catastrophe, pour essayer de donner à voir les conséquences d’un tel cataclysme sur notre territoire. Tchernobyl et Fukushima, tout le monde connaît l’ampleur de ces désastres, mais l’éloignement géographique nous tient à distance de la réalité de la catastrophe. A contrario envisager le pire au Tricastin fait vraiment froid dans le dos et renvoie à notre responsabilité collective face à la gestion du risque. Je vous invite d’ailleurs, pour découvrir l’univers post-catastrophe que nous commençons à imaginer, à visiter le site du Bureau d’Information sur l’Ecosystème Nucléaire, qui chronique l’actualité de la zone interdite du Tricastin.

Pourquoi un financement citoyen ?

Deux raisons à cela. La première est liée aux transformations de notre métier : il nous est de plus en plus difficile de financer des documentaires audacieux sur le fond et la forme, les accès aux guichets d’aide à la création sont de plus en plus restrictifs et les diffuseurs définitivement frileux ! On doit donc être de plus en plus inventifs pour chercher des financements, et le crowdfunding fait partie des outils qu’on peut parfois mobiliser. Pour autant ce n’est pas une recette miracle, et on ne lance pas un financement participatif sur tous nos projets. Ici ça s’y prêtait bien, car on s’est dit que sur la thématique nucléaire on pouvait mobiliser des gens déjà concernés et organisés pour qu’ils nous soutiennent. Mais c’est un boulot considérable que d’animer une campagne de crowdfunding, et d’ailleurs on se fait aider sur la stratégie réseaux sociaux par une autre résidente de Locaux Motiv’, Stéphanie de La Fabrique à Liens.

Et puis nous nous sommes associés au collectif item pour cette campagne, qui produit le volet contemporain du documentaire d’anticipation de Christina : le photographe Romain Etienne va réaliser une série de reportages sur la gestion du risque dans toute la filière nucléaire française, des anciennes mines d’uranium aux déchets. Il en tirera un livre et une exposition, autant d’objets, avec le film, dont la vocation est de nourrir le débat sur la question nucléaire, débat particulièrement vivace ces temps-ci !

Comment soutenir la campagne ?

Bien évidemment en contribuant, via la plateforme Touscoprod ! On a défini plein de niveaux de contributions, avec des contreparties qu’on espère variées et sympa, et aussi des contreparties collectives. Par exemple une association anti-nucléaire de la Drôme s’est cotisée pour donner une grosse somme et se réserver une projection de La catastrophe. C’est super motivant pour nous !

Et bien entendu, la première aide, qui ne coûte rien celle-là, c’est de relayer la campagne et de nous aider à faire connaître le projet, via la page Facebook et le compte Twitter.

Ouvrir, démontrer et accompagner

A la suite de l’assemblée générale de Locaux Motiv’ (LM), qui s’est tenue le 2 avril dernier, pour laquelle on vous invite à lire le compte-rendu de la journée (lien vers l’article), on a souhaité, avec Emmanuelle Jouas, la chargée de développement, présenter ici un tour d’horizon des projets portés par LM en partenariat avec d’autres acteurs, dont l’essence est l’ouverture de LM sur le quartier et en faveur de l’économie sociale et solidaire (ESS).

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Le développement de projets à destination des habitants du quartier fait partie de l’ADN de LM. Les cofondateurs, structures impliquées dans l’éducation populaire à la Guillotière, ont souhaité se regrouper dans un espace mutualisé pour faciliter les initiatives citoyennes.

Après deux années consacrées à la structuration du lieu (gouvernance et modèle économique), le poste de chargé de développement a été créé avec l’ambition de déployer le volet animation.

La proximité des adhérents a généré tout de suite de la coopération. En témoigne, en 2012, l’organisation du Mazagran événement porté par des adhérents de LM, qui a réuni les acteurs du quartier.

Accompagnement à l’entrepreneuriat social. Mis en place en 2015, un partenariat avec Ronalpia, incubateur de projets socialement innovants, vise à accompagner un entrepreneur social. Le premier porteur de projet bénéficiaire est Exit Sauve qui peut, une initiative citoyenne autour de la récupération et la valorisation des déchets (upcycling) via des ateliers participatifs de création d’objets du quotidien ou artistiques.

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Les Coding goûters. Les Coding goûters sont animés par un bénévole de Framasoft, adhérent de LM, dont l’objectif est de transmettre, à travers le jeu, l’appropriation du langage informatique et la production de données numériques à destination des familles du quartier. Les six Coding goûters organisés depuis 2014 ont été une réussite, car ils ont notamment touché des enfants qui n’ont pas accès à l’informatique.

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La programmation 2016-2017 vise à développer les ateliers en trois axes : 1/ l’éducation numérique par le jeu, un samedi après-midi par mois, à destination des familles ; 2/ l’essaimage de la pratique du code par des cycles de formation à destination des professionnels, comme les animateurs des espaces publics numériques (EPN) et toute personne désireuse de se former pour transmettre cette pratique ; et 3/ l’optimisation de l’usage du numérique (gestion adhérents, facturation, réseaux sociaux…) auprès des responsables de petites structures de l’ESS au service de la stratégie de leur structure. Ces axes sont développés sur des logiciels libres.

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JeunESS logo defJeun’ESS d’or. Ce projet est emblématique de la dynamique citoyenne recherchée par LM. Il est né de la rencontre entre les Missions locales, LM et les Cités d’or, mouvement d’éducation à la citoyenneté qui aide les jeunes et les moins jeunes à devenir acteur de leur vie. Le projet Jeun’ESS d’or vise, en complément de cette acquisition des compétences fondamentales, à proposer aux jeunes sans emploi et ne suivant ni études ni formation, ceux qu’on surnomme désormais les « Neets », pour « not in employment, education or training » en anglais, une mise en situation professionnelle, notamment sur les nouveaux métiers de l’ESS.

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Le programme concerne une petite quinzaine de jeunes pour des sessions de deux mois, pendant lesquelles une série d’ateliers leur ait proposé : cinéma et vidéo (« On tourne à Jeun’ESS d’or ») avec Service compris, résident à LM, outils numériques et recherche d’emploi ou de logement, avec le Crij (Centre régional d’information jeunesse), upcycling avec Exit – Sauve qui peut (nomade à LM) et écologie urbaine avec l’atelier du Chat perché (réparation vélo) pour ouvrir sur les métiers liés à la mobilité, dans lequel intervient Mobiped, résident à LM, et Brin de Guill (usager de LM) pour aborder le jardinage en ville. L’institut Egaligone proposera également un cycle sur les stéréotypes filles / garçons.

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Les ateliers se déroulent sur une demi-journée, une journée voire une semaine pour l’atelier vidéo.

LM, animaRhone solidairesteur de la plateforme Rhône Solidaires. Plateforme participative des acteurs de l’ESS, en réseau avec la plateforme régionale Rhône-Alpes Solidaire, rhone-solidaires.org est un outil de promotion de l’ESS. L’animation s’organise soit dans des espaces ouverts au grand public (forums ESS ou de l’emploi), soit en mobilisant des acteurs autour de thématiques spécifiques.

Au sein de comités de rédaction, la plateforme est enrichie collectivement de contenus produits par les acteurs pour mettre en lumière les apports de l’ESS dans certains secteurs de l’économie : emploi et ESS, alimentation durable, mobilité douce, consommation différente pour les fêtes de fin d’année, petite enfance et à venir le traitement des déchets/recyclage. L’animation de cette plateforme positionne LM comme l’un des acteurs essentiels de l’ESS auprès des partenaires : Ville de Lyon, Métropole de Lyon et la Ville de Villeurbanne qui rentre dans le projet.

Le réseau CoworCoworking Grand Lyonking Grand Lyon. Locaux Motiv’ est cofondateur du réseau, dont la charte a été signée en 2014. L’objectif est de différencier les espaces de coworking des centres d’affaires ou de la simple location de bureaux. La notion de coopération est au cœur des projets de ces espaces : circulation des informations (partage d’expériences) et des coworkers Des réunions mensuelles permettent aux signataires de la charte de partager leurs expériences et d’envisager des actions communes (coworking Tour en 2014 et 2015 pour valoriser cette autre façon de travailler auprès du grand public et des responsables de collectivités intéressés par la création d’un espace sur leur territoire). Le réseau envisage par ailleurs d’organiser en novembre prochain les assises du coworking, pour partager ses réflexions sur ces nouvelles formes de travail et ce qu’elles produisent.

crédits photo Jeun'ESS d'or : Jean-Jacques Bernard — Crédit photo couverture (CC BY-SA) : Bertrand Paris — Crédit photo EXIT : Anne-Laure Letourneux — Crédit photo Coding goûters (CC BY-SA) : Emmanuelle Jouas

Retour sur l’AG 2015 : un haïku aux petits oignons !

Cette année, le rapport d’activités 2015 de Locaux Motiv’ (LM) — à télécharger en pdf ici, et ses annexes là — non seulement a été terminé dans les temps, mais ne comporte pas de conclusion ! Pourquoi ? parce que le projet associatif de LM s’est inscrit en 2015 dans un processus de transformation qui va courir au moins sur deux ou trois exercices.

Le président avait concocté pour l’assemblée « un PPO » – lire « un programme aux petits oignons » -, dans lequel les échanges de la journée, entrecoupés de moments conviviaux, étaient partagés entre une matinée consacrée à l’assemblée générale institutionnelle et l’après-midi, à deux ateliers de réflexion.

Le tour des commissions

Côté finances, c’est le rappel de « la task force », qui a abouti à l’installation de huit postes nomades et à l’agrandissement de l’open space, projet pour lequel l’association peut se féliciter. Cette task force a été ressentie comme emblématique de la manière dont se font les choses à Locaux Motiv’ : de bonnes idées, de l’intelligence partagée et une bonne dose d’énergie mise en œuvre ! Elle donne également aujourd’hui une assise financière qui permet de prendre des risques ! Autre point-phare de la finance, l’embauche d’une comptable, Alice Dupuis, dont LM assure la gestion de sa mise à disposition dans certaines structures membres de l’association.

Pour la communication, le chantier signalétique a été mis en stand-by, en raison des réflexions de changement en cours. La commission souligne la parution de la newsletter, dont la vitesse de croisière est désormais stabilisée, et l’implication de Justine, en service civique en 2015, à l’articulation entre la commission coopération et la commission communication, dont elle est désormais référente.

La commission coopération exprime, pour sa part, un essoufflement et fait appel aux bonnes volontés.

Du côté de la commission accueil, des efforts ont été faits pour canaliser mieux les nouvelles demandes (entrants à LM, locations de salle, postes nomades) au travers des outils d’inscription, désormais disponibles en ligne.

La commission technique s’est occupée de mener la coordination des artisans pour des chantiers dont LM n’a ni la compétence ni le pouvoir de décision.

La commission relations institutionnelles se félicite de la dynamique des échanges avec les collectivités territoriales, dont le regard sur LM a beaucoup évolué.

Enfin, la commission juridique s’attelle à la réalisation du document unique de sécurité.

Une conclusion ouverte

Au final, un beau dynamisme des commissions en 2015, mais dont le fonctionnement suscite deux interrogations de fond : la rotation au sein des commissions au-delà du renouvellement des membres et la spécialisation, avec le temps, des personnes, qui comporte un risque de fragilisation de la structure en cas de départ. Le mode projet, à l’inverse, peut s’avérer très efficace, car la demande en investissement est ponctuelle et fléchée.

La redéfinition du projet associatif en cours amène à conclure que c’est la dernière fois que le rapport d’activités est présenté en trois axes (mutualisation, coopération, mutualisation). Présentation du rapport d’activités 2015 et de ses annexes.

Les projets du volet animation

Emmanuelle Jouas, la chargée de développement de LM, a ensuite présenté les différentes actions développés par le volet animation, dont seuls les intitulés seront cités ici, car elles font l’objet d’un article à part (« Ouvrir, démontrer et accompagner ») : Coding goûters, Goûters découverte, Jeun’Ess d’Or, animation de la plateforme Rhône Solidaire, dispositif en partenariat avec Ronalpia, Coworking Tour…

Au travers de cette année d’activités menées en partenariat, LM a acquis une reconnaissance auprès des partenaires institutionnels et cherche son articulation avec les différents acteurs privés. LM a besoin d’une mobilisation plus importante pour que les missions réflexion/stratégie et mise en œuvre opérationnelle soient pleinement exercées. Un chantier « besoin et suivi en ressources humaines » est aujourd’hui lancé, afin d’être en mesure de déterminer la réponse à apporter à la montée en puissance du volet animation de LM, réelle et souhaitée.

29 : le chiffre d’or ?

Avec un compte de résultats positif et une rationalisation des budgets menée par Alice, les documents financiers sont approuvés à l’unanimité. La matinée se termine par l’élection des nouveaux membres du conseil d’administration. En dehors des 19 résidents membres de droit, 3 membres usagers et 7 membres sympathisants sont élus, pour un total de 29 administrateurs.

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Remue-méninges et projections vers l’avenir

Après un repas, pendant lequel chacun était invité à écrire un haïku de quatre lignes sur LM, dont le gagnant est présenté en exergue de l’article, les ateliers de réflexion se sont déroulés en deux temps autour de deux questions, déclinées en deux nouvelles propositions, dont on vous livre le contenu ci-dessous. Les réponses sont le fruit d’une synthèse :

Question n° 1 : Si Locaux Motiv’ n’existait pas, que manquerait-il, pour soi et pour le monde ?

– [Il manquerait pour moi] « un environnement de travail convivial, solidaire, dans lequel se partagent des idées, des énergies, du sens collectif et de l’enrichissement mutuel ».

– [Il manquerait pour le monde] « une preuve qu’un modèle alternatif porteur d’une âme collective et citoyenne est possible ».

Question n° 2 : Dans deux ans, que veut-on que soit Locaux Motiv’, dans son fonctionnement entre les adhérents et dans les relations avec l’extérieur ?

  • Structurer le lieu en deux axes bien identifiés : espace de coworking et tiers-lieu, facilitateur de projets et pôle de ressources et d’accompagnement d’initiatives qui agissent dans le sens de la transition sociétale ;
  • Professionnaliser la ressource humaine afin que l’investissement bénévole consacré à l’autogestion du lieu se réoriente vers des projets plus stimulants ;
  • Redéfinir les rapports avec les institutionnels par un passage en coopérative ou en société coopérative à intérêt collectif (scic), statuts permettant de les associer différemment, tout en favorisant l’autonomie financière et politique par une diversification de l’offre de services et de formation par les membres adhérents ;
  • Essaimer le projet, afin que LM, relais bien identifié de l’ESS, développe de manière décentralisée son modèle dans d’autres lieux plus thématiques (artistiques, créatifs…).
Photos Creative Commons CC BY-SA : Bertrand Paris 

On tourne à Jeun’ESS d’or

Dans le cadre de la programmation des ateliers Jeun’ESS d’or, quatre jeunes ont participé dans les murs de locaux Motiv’ (LM), du 29 février au 4 mars dernier, à une initiation à la vidéo, animée par l’association Service compris, adhérente à LM.

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A ces jeunes, qui rencontrent de nombreux obstacles face à l’emploi – absence de diplôme et de formation, origines –, il a été proposé « une lettre filmée » : mettre en scène un entretien d’embauche, en tournant en dérision tout ce qu’on peut demander aux jeunes d’aujourd’hui. Résultat : on assiste à l’échange entre le recruteur, le patron de la boulangerie Sandwichinho, qui attend tout du candidat : des diplômes à revendre, de l’expérience professionnelle, des horaires hyperfractionnés et un salaire au smic, et un jeune qui est en mesure de dire oui à tout (master coupage de pain, BTS sauce…).

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L’expérience s’est montrée très enrichissante pour ces quatre jeunes, immergés pour une semaine au sein de LM, partageant l’environnement et les repas. Côté atelier, ils ont coécrit le scénario, se sont répartis en deux équipes de deux – une à la caméra et au son et l’autre au jeu d’acteur – et ont à nouveau en commun fait le montage du film et son making-off, qu’on peut voir à la suite du film.

Le dispositif Jeun’ESS d’or est le fruit d’un partenariat entre Locaux Motiv’, les Cités d’or et la Mission locale. Les jeunes ont pu présenté leur réalisation devant les partenaires et exprimé leurs retours d’expérience. A refaire !!!

Vous pouvez regarder le film en cliquant sur le lien suivant : Sandwichinho

crédits photos : Jean-Jacques Bernard

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Arnaud Carpentier, « j’aime les lieux de brassage »

Arnaud Carpentier est content de l’organisation qu’il a réussi à mettre en place, lui permettant d’allier sa vie personnelle, le travail et ses aspirations à s’investir dans l’associatif, car, avoue-t-il à demi-mot, « je suis revenu de l’investissement politique ».

En prenant la location d’un bureau à Locaux Motiv’ en janvier, il quitte deux ans et demi de travail à domicile « où la frontière perso/pro ne se fait pas ».

Arnaud, c’est un homme de réseaux et de contacts. Quand il raconte son parcours professionnel après un DESS[1] en management culturel à Aix-en-Provence, cet originaire de Tain-l’Hermitage retrace un enchaînement de missions « dans des boîtes de potes », dont celle qui l’a amené aux Cahiers du cinéma, où il s’occupe de la publicité. « Je ne suis pas un commercial dans l’âme », revendique-t-il, et les Cahiers lui offrent « un vrai positionnement dans leur défense du cinéma militant et d’auteur ».

Constitué en Sasu, société par actions simplifiée unipersonnelle, dans laquelle il est à la fois gérant et salarié, il travaille à distance en ne se déplaçant à Paris qu’une semaine par mois, occasion qui lui est donnée de garder les liens avec sa vie d’avant. Mais si son chiffre d’affaires progresse depuis qu’il est arrivé à Lyon trois ans plus tôt, il n’atteint pas le plein-temps. Il cherche donc de nouvelles missions « un peu plus dans le culturel ».

A Locaux Motiv’, il commence à prendre ses marques dans les bureaux, mais « j’aimerais maintenant les prendre dans mon investissement ». Il se reconnaît dans les idées sociales et politiques portées par Locaux Motiv’. « Les lieux de brassage », c’est son truc, et agir pour renforcer l’implication de Locaux Motiv » dans le quartier, ça lui irait bien.

[1] Le diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS), diplôme de l’enseignement supérieur de niveau bac+5 a été remplacé par la réforme Licence-Master-Doctorat (2003-2006) et l’harmonisation européenne des grades universitaires par le diplôme de master.

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Le point de vue sur… la gonette par De l’Autre CôTé de la Rue

De l’autre côté de la rue, épicerie locale située dans le 3e à Lyon et adhérente-usagère de Locaux Motiv’, ne prend pas, à ce jour, la gonette. Explications.

Le projet d’une monnaie alternative est symboliquement fort, affirme Pierre, salarié-associé de l’épicerie, et nous ne sommes pas hostiles par principe à la monnaie locale lyonnaise, au contraire. Cependant, la gonette, telle qu’elle est instituée aujourd’hui, n’apporte pas vraiment de plus-value aux principes fondateurs de l’épicerie, et à sa charte.

De l’Autre CôTé de la Rue est très implantée au sein de réseaux de producteurs, de professionnels et de consommateurs actifs dans le domaine des circuits-courts à Lyon, qu’elle contribue à développer depuis une dizaine d’années. La gonette tente de s’appuyer en partie sur ce réseau organisé et autonome et sur d’autres, tout en visant beaucoup plus large. Or le suivi de la mise en œuvre concrète des éléments de la charte gonette par ces nouveaux acteurs reste à mettre en place, pour que la cohérence générale du réseau gonette soit lisible.

L’équipe de l’épicerie considère ainsi que la gonette ne va pas contribuer dans sa forme actuelle de manière suffisante au renforcement et au soutien d’un système économique vraiment alternatif, ayant des valeurs sociales et humaines fortes.

En second lieu, parce que De l’Autre CoTé de la Rue est au bout de la chaine commerciale et elle se verrait contrainte de changer une très grande partie de ses gonettes en euros auprès de la banque. Cette démarche serait soit très coûteuse pour l’épicerie, soit (si le système de taxation du change est supprimé) contre-productif pour la gonette et son sytème économique.

Finalement, le poids de son développement repose beaucoup sur les structures déjà très engagées dans les valeurs listées dans sa charte, mais le gain économique (en termes d’image notamment) bénéficie aux acteurs les moins engagés sur ces mêmes terrains :

– Pour les moins engagés : un faible impact logistique et un fort impact de communication

– Pour les lieux militants (et particulièrement pour les petites structures) : un fort impact logistique et financier, un surcroît considérable en temps de travail pour la gestion d’un moyen de paiement supplémentaire et un faible impact de communication (le public sensible à la gonette est déjà clients de ces lieux).

Pierre rapporte ainsi le sentiment de l’équipe, qui est d’étudier les dispositifs qui pourront être mis en place par la gonette pour compenser ces difficultés logistiques d’intégration pour les structures comme la sienne et de suivre avec intérêt les évolutions de ses orientations de développement.

NDLR: Cet article s’inscrit en complément de l’intérêt porté au projet de la gonette, évoqué lors d’un article précédent

Sylvère Angot, un thésard à Locaux Motiv’ !

sylvèreArrivé à Locaux Motiv’ en début d’année pour se joindre aux « nomades », Sylvère Angot planche actuellement sur sa thèse. Portrait.

Inscrit depuis 3 ans à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, en Sciences politiques et en sociologie, après un master 2 à Lyon 2, Sylvère s’intéresse à l’action publique et à la sociologie du travail.

L’axe de recherche de sa thèse concerne plus spécifiquement la question des réformes liées à la réduction des effectifs de fonctionnaires et à la fusion de services. Question d’actualité, s’il en est !

Sylvère a choisi de concentrer sa réflexion sur deux directions régionales en particulier : celle de la cohésion sociale et celle de l’équipement, de l’aménagement du territoire et du logement, qui dépendent, l’une, du ministère de la cohésion sociale et l’autre, du ministère du développement durable… Deux milieux, bien différents, qui intéressent Sylvère.

Après sa thèse, Sylvère projette d’intégrer un poste de post-doc à l’université puis de devenir maître de conférence. En dehors de la recherche, Sylvère est impliqué dans une association d’éducation populaire basée à Paris, qui se nomme Préfaces (réseau des Crefad), et propose des formations de développement personnel autour de l’esprit critique et de l’action collective.

Ce qui l’a motivé pour un poste nomade à Locaux Motiv’ ? L’envie d’écrire sa thèse dans un environnement propice aux échanges et découvrir le milieu associatif de la Guillotière, car il habite le quartier…

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Bureaux disponibles à Locaux Motiv’

Suite à des mouvements internes (fin de projet, réorganisation des espaces) deux espaces de travail sont à nouveau disponibles à Locaux Motiv’:

  • un poste de travail en « open space partagé ». Ce vaste bureau bénéficie d’une belle vue sur la Place Mazagran. Ce poste est à 200 € HT/mois, ensemble des charges comprises (fluides, Internet).
  • 2/3 d’un bureau (soit 17 m2), à partager avec Les Inattendus. Idéal pour une équipe de 2 ou 3 personnes. Cet espace est à 425 € HT/mois, ensemble des charges comprises(fluides, Internet).

Les photos ci dessous !

Devenir résident à Locaux Motiv’ c’est aussi bénéficier de l’accès à une salle de réunion spécifique (et gratuite), l’accès à l’ensemble des salles de réunions/formations de Locaux Motiv’ (3/8/19 places), à des services mutualisés (reprographies, livraisons de pains, boites à lettres, etc.) – et avoir envie de s’impliquer dans la gestion de ce tiers-lieu autogéré !

Envie, besoin d’en savoir plus ?! La commission « Accueil » est à votre disposition. accueil [@] locauxmotiv.fr

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La grande partie de bureau disponible – deux fenêtres sur un triangle de verdure.

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Le poste de travail disponible et son environnement direct

Quid de la Gonette ?

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Lancée en novembre dernier à Lyon, la Gonette a pour l’heure convaincu 55 structures professionnelles (commerçants, indépendants et associations) et 800 particuliers de rejoindre son réseau. Questions à Nicolas Briet, membre de l’association porteuse du projet, histoire d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement de cette toute nouvelle monnaie locale complémentaire.

En quoi la Gonette peut-elle permettre de relocaliser l’économie, objectif revendiqué par les monnaies locales complémentaires ?

Grâce aux utilisateurs qui vont dépenser localement la Gonette et permettre ainsi le fléchage des acteurs locaux. Parmi ces acteurs, un magasin comme Biocoop va pouvoir écouler ses Gonettes dans son réseau et également trouver localement de nouveaux producteurs, adhérents de la Gonette. Outre le fléchage, la Gonette apporte un soutien à ces acteurs de l’économie locale.

Et en quoi la Gonette permet-elle d’éviter la spéculation et la thésaurisation, autres arguments avancés par les monnaies locales complémentaires ?

On ne peut pas mettre la Gonette en banque, ça ne rapporte rien. La Gonette a pour vocation d’être dépensée localement. Elle ne prend aucune valeur avec le temps. On ne peut pas gagner de l’argent avec la Gonette.

Peut-on payer des salaires ou des impôts en Gonettes ?

Il est possible de payer des salaires en Gonettes, avec l’accord du salarié. Pour les impôts locaux, ce n’est pas encore le cas. Cependant, les monnaies locales complémentaires étant désormais reconnues par le code monétaire, il est techniquement possible de payer ses impôts locaux en monnaie locale. Des discussions sont en cours dans plusieurs villes avec le Trésor public dans ce sens, ainsi qu’avec des municipalités pour le paiement de services comme les transports. Nous attendons que ces démarches se développent un peu plus pour nous lancer mais elles font partie des pistes de réflexion que nous souhaitons ouvrir.

Votre charte est assez succincte et certains commerçants estiment qu’elle n’est pas assez exigeante. Qu’en pensez-vous ?

Nous avons eu peu de retours dans ce sens. Dans cette charte, nous exposons notre vision du monde. Il ne s’agit pas d’un label. Si nous avions d’autres retours de ce type, nous pourrions envisager de revenir sur le contenu de notre charte. Nous nous considérons principalement comme des facilitateurs, avec le souhait que chacun s’approprie la Gonette. Nous ne serions donc pas opposés au fait que des personnes se chargent d’enrichir notre charte.

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Pourquoi avoir adossé la Gonette à une banque partenaire comme le Crédit Coopératif ?

Pour des raisons à la fois pratiques et de crédibilité vis-à-vis de nos partenaires professionnels et institutionnels. La banque assure gratuitement la gestion de notre stock de 150 000 Gonettes dans le cadre de ce partenariat. Nous souhaitions de plus faire appel à une banque éthique et le Crédit coopératif s’est montré enthousiaste face à notre projet.

Un fonds de garantie, constitué avec les euros issus de l’achat de Gonettes, est placé sur un compte-épargne. Quelle est sa fonction ?

Le compte-épargne fait office de fonds de garantie et nous permet de placer le montant équivalant à la masse monétaire en Gonettes en circulation. Nous avons la possibilité d’utiliser les intérêts générés par ce fonds de garantie. Selon le code monétaire, la banque peut quant à elle (sans toucher au fonds de garantie), générer du crédit pour investir dans des projets du secteur de l’ESS. Nous allons prochainement discuter avec le Crédit Coopératif afin de voir comment nous allons utiliser les intérêts générés par ce fonds de garantie en alimentant par exemple un fonds de solidarité. Le fonds de garantie peut par ailleurs nous permettre de rembourser les partenaires professionnels qui souhaitent échanger leurs Gonettes contre des euros.

La Gonette peut-t-elle permettre à des personnes aux faibles revenus d’accéder à des services et biens de consommation plus facilement ? Ou à des personnes en situation d’immigration de mieux s’intégrer économiquement ?

Certaines monnaies pratiquent un taux de conversion qui permet d’avoir en poche un montant en monnaie locale supérieur à la somme d’achat en euros. A Toulouse, par exemple, la mairie a versé une subvention et une part de cette somme a été redistribuée en monnaie locale à des personnes au chômage. Nous avons dans notre réseau des acteurs comme la Passerelle d’Eau de Robec, une épicerie sociale et solidaire qui pratique une double tarification pour ses bénéficiaires et plusieurs lieux où l’on pratique le café suspendu. Nous nous posons effectivement la question de savoir comment faire pour intégrer dans notre réseau des personnes éloignées socialement, culturellement et économiquement de notre démarche en nous rapprochant d’autres acteurs dans de nouveaux territoires.

Un article de la loi du 31 juillet 2014 sur l’Economie sociale et solidaire a reconnu les monnaies locales comme titre de paiement. Quel est son impact et quels seraient ses freins éventuels ?

Cette reconnaissance légale a apporté un cadre plus confortable et rassuré de nombreux acteurs. Elle a eu un impact psychologique, donné du crédit aux initiatives de monnaies locales et permis d’ouvrir le dialogue avec les mairies ou les services des impôts. C’est donc positif. Au niveau du réseau national des monnaies locales complémentaires, des craintes ont toutefois été exprimées quant à de possibles lourdeurs administratives liées à cet encadrement légal. Cela risque d’être plus compliqué en effet lors de la mise en œuvre d’une monnaie électronique.

Les objectifs visés par les monnaies locales complémentaires (favoriser le lien social, relocaliser l’économie, changer le rapport à la monnaie) ont-ils été atteints ?

Il y a dans la création d’une monnaie locale complémentaire une dimension pédagogique qui prend du temps et nécessite de bien communiquer. C’est une démarche d’éducation populaire autour du fonctionnement de la monnaie, de la finance et des banques qui commence à être compris. Plusieurs initiatives de monnaies locales sont des réussites, comme l’Eusko au Pays basque ou le Sol Violette à Toulouse. Ces monnaies ont déjà entraîné des changements dans les comportements des acteurs locaux comme des consommateurs.

Une monnaie locale est-elle réellement un bien commun ?

C’est la gestion associative de la monnaie locale qui en fait un bien commun. Les règles sont définies collectivement. Il n’y a pas d’opacité quant à la gestion de la monnaie. Le fonctionnement est transparent. Avec la Gonette, nous voulons rafraîchir la démocratie en impliquant tout le monde afin que chacun contribue aux décisions.

Quels sont les difficultés et les écueils que vous avez connus et observés en tant que porteur de projet ? Ou expérimentés par d’autres MLC ?

Il y a actuellement 32 monnaies locales complémentaires en circulation en France… La disparition de certains projets est essentiellement lié à l’essoufflement, au manque de subventions et au bénévolat. Le principal écueil est que l’enthousiasme du début ne soit pas suivi par de nouvelles adhésions des gens l’année suivante. L’autre risque est lié aux subventions. Elles sont une aide mais il est important de savoir diversifier ses ressources pour ne pas être fragilisé.

Quel avenir pour les monnaies locales complémentaires ?

Depuis la création de la première monnaie locale en France en 2010, les projets se multiplient chaque année. Il y a un enthousiasme en ce moment et le nombre de monnaies locales sera le double d’ici deux ans. De nombreuses personnes sont touchées par la question et cela représente un réel poids politique. Les initiatives génèrent des réseaux et de l’intelligence collective. Cette volonté citoyenne ouvre de nombreux espoirs et fait que les acteurs politiques s’intéressent à ces initiatives qui sont de nouveaux outils pour soutenir des projets. Nous sommes cependant au début des monnaies locales. Après les observations qualitatives, viendra le temps des observations quantitatives.

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Pour en savoir plus sur les monnaies locales complémentaires : http://monnaie-locale-complementaire.net

Sur la Gonette : www.lagonette.org

Jeun’ESS d’Or – Votez pour nous à La Fabrique Aviva #MonIdéeFab

Locaux Motiv’, en partenariat avec les Cités d’Or et la Mission Locale de Lyon a lancé le projet Jeun’ESS d’Or.

Depuis le 11 janvier nous sommes heureux d’accueillir 15 jeunes pour une expédition un peu spéciale ! Pour ces jeunes de 16 à 25 ans, en décrochage scolaire ou social il s’agit en quelques mois de (re)construire des compétences sociales et civiques fondamentales.

Et pour assurer la pleine réussite de ce projet nous avons répondu à l’Appel à projets de la Fabrique Aviva. Ce projet a été retenu et maintenant nous avons besoin de vos soutiens (donc de votes..).

1. Mais pourquoi je devrais voter pour Jeun’ESS d’Or

Pour plein de bonnes raisons que l’on vous cite ci-dessous:

  • parce que notre avenir c’est la jeunesse
  • parce que l’ESS c’est la garantie d’avoir un avenir
  • parce que des jeunes qui s’intéresse à l’ESS c’est l’avenir.

Bon, plus sérieusement, Jeun’ESS d’Or a l’ambition, non pas de changer le monde d’un coup, mais de permettre de façon concrète, incarnée, locale, à des jeunes en décrochage scolaire ou social de s’outiller pour construire leur envies, leur confiance et leur devenir.

Les différents groupes de 15 jeunes participeront à des modules formatifs, à des temps réseaux, à des événements locaux. La complémentarité entre Locaux Motiv’et les Cités d’or permet d’inscrire ce projet dans le quartier de la Guillotière et dans la vie du tiers-lieu qu’est Locaux Motiv’.

De janvier à juillet 2016, une grande diversité d’ateliers est proposée : questionner son identité numérique (avec le CRIJ Rhône-Alpes) ; réaliser un film (avec Service Compris) ; pratiquer activement l’écologie urbaine (avec l’Atelier du Chat Perché, Mobiped, Exit sauf qui peut et Brin d’Guill) ; ou encore partager son point de vue sur l’égalité hommes/femmes (avec l’Institut Egaligone).

Il s’agit donc de permettre à chacun.e des participant.e.s de se découvrir, tester, se confronter à une diversité d’interlocuteurs fortement marquées par les valeurs de l’ESS: durabilité, coopération, émancipation.

A quoi va servir l’argent que l’on obtiendra grâce à vous ?

  • A accueillir dans les meilleures conditions possibles ces jeunes
  • A rémunérer à leur juste valeur les intervenants professionnels qui s’engagent à leurs cotés
  • A accueillir plusieurs groupes en 2016 & 2017

Vous êtes convaincus ? Merci d’en parler autour de vous, d’expliquer et de voter !

En effet, selon le règlement, « les 200 projets ayant remporté le plus de votes seront finalistes et seront assurés de gagner au moins 2 000 €. Parmi ces finalistes, un Jury, composé de personnalités qualifiées et reconnues, élira 60 Grands Gagnants, qui recevront une aide financière comprise entre 5 000 et 50 000 €. Les 140 autres projets finalistes recevront 2 000 € chacun. Ainsi, lorsque vous faites partie des 200 finalistes, vous êtes assurés de gagner au minimum 2 000 € ! ».

2. Pour voter

Cela prend, montre en main, 3 minutes. Et si vous ne nous croyez pas….démonstration !

D’abord vous devez vous inscrire, cela peut se faire à partir de la page de présentation du projet – en haut à droite !

connexionAVIVA1

On peut s’inscrire à partir d’un mail ou de son compte Facebook. On ne pousse pas mémé dans les orties, donc on vous explique comment faire sans Facebook (-;

Aviva2

Vous entrez une identité, un mail, un mot de passe, un clic pour accepter le règlement, et hop, c’est lancé.

Vous recevrez dans la foulée un mail de confirmation vous demandant de confirmer votre compte – il vous suffit de cliquer sur le lien actif.

confirmationmail

Et, voilà, il ne vous reste qu’à trouver « Locaux Motiv' » dans le moteur de recherche, pour vous retrouver avec le lien vers Jeun’ESS d’Or.

choix lm

A partir de là, vous pouvez donner 10 votes à Locaux Motiv’ pour Jeun’ESS d’Or et on vous aime. Vous pouvez choisir de ne donner que quelques votes à Jeun’ESS d’Or et de soutenir d’autres projets et, en fait, on vous aime aussi.

Donc pas de pression !

voteLM

Et nous, on est content car on voit le compteur monter.