L’Observatoire International des Prisons : observer et alerter sur les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires

« Que le regard se détourne, et tout peut arriver »

L’Observatoire International des Prisons est une association de défense de droits des détenus, créée par Bernard Bolze, en 1990, et qui a recentré ses missions sur le territoire français en 1996.

Il a pour mission d’observer les conditions de détention par l’intermédiaire de correspondants intramuros, d’enquêter et de dénoncer ce qui se passe en prison, et de promouvoir des alternatives plus efficaces à la prison, tels que les travaux d’intérêt général et la réduction de l’échelle des peines.

Il interpelle les médias et les pouvoirs publics en cas d’abus, de manquement au droit, de traitement inhumain et dégradant dont un détenu fait l’objet.

Local de l’OIP Sud-Est dans le quartier de la Guillotière

La coordination Sud-Est de l’OIP, située au 57 Rue Sébastien Gryphe agit auprès des personnes incarcérées dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, PACA  et la Corse. C’est d’ailleurs le seul bureau décentralisé, puisque le reste du territoire français  est géré depuis les locaux parisiens. Elle compte un salarié coordinateur ainsi que deux volontaires en services civique de huit mois, et des bénévoles pour les actions collectives.

Elle se charge d’apporter des réponses aux sollicitations des détenus, en leurs ur indiquant les démarches, organise des actions de sensibilisation en direction du grand public, des avocats, et des magistrats,  sous forme de conférences ou, de ciné-débat, ainsi que des groupes « action-parloirs » devant les établissements pénitentiaires.  Elle communique sur les situations à dénoncer via internet et les médias locaux.

L’OIP organise, à l’approche et en lien avec les présidentielles une campagne de sensibilisation pour interpeler les candidats à la présidentielle et faire réfléchir le grand public sur les alternatives à la prison.

 

Pour aller plus loin :

Envie de changer d’air ? 1 poste fixe et 2 forfaits nomades disponibles dès maintenant

C’est le printemps et l’une de nos résidentes s’envole vers d’autres projets !
Un poste de travail fixe se libère – et deux possibilités d’installer ce « poste à prendre » se présentent.
Ce poste fixe accueillera une personne qui se reconnaît dans l’ESS (culture, assos, environnement, numérique libre, mobilités douces, etc…) et a envie de rejoindre la chouette dynamique portée par Locaux Motiv’.

Et, par ailleurs, deux « forfaits nomades » sont à nouveau ouverts également !
Ces forfaits donnent accès, sans poste fixe, à l’espace nomade – et aux services liés.

La commission accueil répond à vos questions par mail & téléphone (numéro sur l’affiche)

Portrait de nomade : Magali ou l’appel de la forêt

Magali Rossi est chargée de mission Forêt et développement régional au sein de l’organisation de certification FSC France (Forest Stewardship Council). Heureuse coïncidence, alors que se profile le mois de l’arbre et des forêts, en mai prochain…

Au départ, Magali envisageait de devenir journaliste scientifique avec pour envie de « vulgariser des sujets liés à l’environnement ». C’est finalement son attrait pour « l’ambiance et la biodiversité » de l’univers forestier qui la mène à s’orienter vers une école d’ingénieur forestier. Diplômée de l’École des Eaux et Forêts de Nancy, et après une spécialisation tropicale à Montpellier, Magali part tout d’abord en stage au Cameroun, puis travailler pour l’Office national des forêts (ONF) en Guadeloupe.

C’est ensuite à Marseille qu’elle s’installe et rejoint l’organisation de protection de la nature WWF (World Wide Fund for Nature), où elle s’intéresse aux forêts méditerranéennes, avant de repartir, direction la Nouvelle-Calédonie, participer à un programme de préservation des palmiers et conifères endémiques de l’archipel. C’est en janvier que Magali a choisi d’établir son bureau à Locaux Motiv’ depuis lequel elle accompagne dans leur démarche de certification les propriétaires ou les gestionnaires de forêts, et les entreprises de transformation du bois. Résidente du 7e arrondissement, elle a trouvé à Locaux Motiv’ un milieu convivial et favorable à son activité.

Sylvie Bouko (CréaMigra), permettre à chacun.e de jouer son rôle dans la société

Franco-Belge, Sylvie Bouko est une grande voyageuse. Pendant quatorze ans, elle a travaillé dans plus de 25 pays, dans l’humanitaire, sur la réduction des risques liés aux armes, les initiatives de paix et de transformation sociale.

Après avoir passé cinq ans en Afrique, elle revient chez elle en 2009 et travaille sur les questions de l’interculturalité et du dialogue dans les écoles et les quartiers. « J’ai été heurtée par l’attitude de mes concitoyens envers les demandeurs d’asile et les réfugiés », pose Sylvie, comme le tournant dans sa vie qui l’a amenée jusqu’à aujourd’hui. Sept ans plus tard, elle quitte l’humanitaire et se met à son compte pour développer son propre projet autour de la question de l’accueil et de l’intégration des migrants.

En septembre 2016 naît Hopopila, entreprise sociale de consultance sur les initiatives de transformation de conflits. La consultance, toujours dans l’humanitaire, la fait vivre, mais son projet de cœur, c’est CréaMigra.

CréaMigra sur scène

CréaMigra, c’est « permettre la mise en lien directe des populations migrante et accueillante… par des actions de médiation socioculturelle pour tomber les préjugés, rompre l’isolement, lutter contre la stigmatisation et la discrimination ». La vision de CréaMigra est « une société solidaire où chacun.e se sent intégré.e, en sécurité et acteur/trice de la vie sociale. Où chacun.e partage un ensemble de valeurs et de règles de vie qui respectent et valorisent la diversité des origines et des cultures ». L’impact social visé est l’intégration socioculturelle des migrants et le renforcement de la cohésion sociale.

Selon Sylvie, les objectifs sont de « modifier les pratiques sociales, contribuer à l’éducation et bousculer les politiques ». Pour cela CréaMigra utilise la scène, le théâtre… « C’est comme une catharsis, dans laquelle les gens partagent des valeurs, apprennent la langue, abordent leur compréhension des différentes cultures et font l’expérience d’échanges réciproques. Le théâtre ne se limite plus à un lieu de représentation, il devient un lieu de transformation personnelle et sociale. »

Une référen(c)e à Locaux Motiv’

Sylvie est très soutenue dans le développement de son projet par Locaux Motiv’, où elle est arrivée comme nomade en 2016. Adhérente depuis deux ans, elle avait besoin d’un ancrage territorial et français. CréaMigra vient de passer avec succès la dernière étape d’un processus de sélection qui a duré trois mois et est aujourd’hui incubé par Ronalpia. « Je suis dans un apprentissage permanent des rouages sociaux et administratifs français, de l’ESS ainsi que de l’entrepreneuriat, et Locaux Motiv’ et Ronalpia sont de précieux alliés. »

Comme « l’autogestion ne se fait pas seule », Sylvie s’implique à Locaux Motiv’. Elle est deux fois référente, de la commission coopération et des JeudiWe. « J’ai découvert plein d’acteurs via la comcoop au-delà de Locaux Motiv’. » Bientôt, elle va animer trois ateliers théâtre dans le cadre de Jeun’ESS d’or. « Locaux Motiv’ est un formidable potentiel de développement », se réjouit Sylvie.

Le Flâneur, une dynamique à l’échelle du quartier

Le Flâneur est une auberge de jeunesse qui a vu le jour le 30 octobre 2015 dans les anciens locaux de Notre-Dame-des-Sans-Abris sous l’initiative de trois amis : ils sont aujourd’hui douze salariés, dont cinq associés. Étant une Scop (société coopérative de production), les valeurs de partage et de coopération ont été un véritable choix de fonctionnement. Environ 80 % du travail se concentrent sur l’entretien des locaux, mais chaque employé se voit attribuer une mission spécifique (comptabilité, communication, administration…).

Le projet était de créer une dynamique à l’échelle du quartier, à la fois pour les résidents mais aussi pour les partenaires, sans cesse plus nombreux, dans le quartier de la Guillotière. En effet, le Flâneur ouvre ses portes régulièrement pour divers événements comme des concerts de petits groupes locaux, des projections de films, des expositions, une Amap[1] vient même livrer ses paniers.

Il s’agit de concilier habilement une ouverture sur le quartier grâce aux activités proposées par ces structures et les besoins propres à une auberge de jeunesse. Ainsi, le Flâneur peut mettre à disposition des structures extérieures un petit atelier ou une salle de réunion qui sont accessibles contre échange de services. Ces initiatives peuvent aussi émaner des résidents. Toujours dans l’optique de créer et encourager une dynamique de quartier, le Flâneur travaille à mettre en place une plateforme informatique recensant les points d’intérêts du quartier… affaire à suivre et à encourager !

 

Pour aller plus loin : Facebook du Flâneur Guesthouse

[1] Association pour le maintien de l’agriculture paysanne.

Un succès pour les premières Assises du coworking à Lyon !

Le 3 février a eu lieu la première édition des Assises du coworking, un événement co-organisé par Locaux Motiv’ et les autres espaces de coworking signataires de la Charte du réseau coworking Grand Lyon.

L’Embarcadère s’est transformé pour l’occasion en tiers-lieu le temps d’une journée.

Plus de 300 participants venus de toute la France étaient réunis pour réfléchir ensemble à la question des mutations du travail et les liens avec le coworking, autour de tables rondes, de conférences, d’espaces de rencontre…

La grande diversité du public (coworkers, entreprises, universitaires, start-up, collectivités) a favorisé les débats et les échanges, dans une ambiance conviviale. Quelques exemples de sujets abordés :

  • coworking et aménagement du territoire
  • nouvelles organisations du travail et coworking
  • les pratiques de coworking décalées
  • qualité de vie au travail
  • le coworking, outil de développement durable

La collecte des notes prises par les un.es et les autres est en cours : vous pourrez bientôt prendre connaissance de la teneur des échanges sur http://assisesducoworking.fr/.

Quelques retours presse de l’événement :

« Les cinq défis du coworking », la Tribune, 6 février 2007 ;

« Grand succès pour les Assises du coworking à l’Embarcadère de Lyon », , 3 février 2007 ;

« Dix-huit espaces créés à Lyon en sept ans  ! Les 1ères Assises mettent en évidence l’étonnant dynamisme du phénomène coworking », Lyon Entreprises, 4 février 2007.

Crédits photo : Ecoworking (CC BY-NC-SA 3.0 FR)

Mediacités Lyon en couveuse à Locaux Motiv’

par Nicolas Barriquand – cofondateur de Mediacités

Pas le dernier arrivé parmi les nomades, mais presque : depuis novembre, je pianote sur mon ordinateur au rez-de-chaussée de Locaux Motiv’. Mais pour quoi faire ? Journaliste depuis huit ans (j’ai pigé pour L’Express, Libération, Le Temps, Mediapart et d’autres…), je prépare l’arrivée à Lyon d’un nouveau média.

Quoi, encore un ?! Comme s’il n’y en avait pas assez ?

C’est juste ! Et pourtant, Mediacités, c’est son petit nom, sera utile. Je vous invite à lire notre manifeste.

Rembobinons… Avec six acolytes, journalistes pour la plupart, nous avons dressé un double constat :

1/ « Presse nationale » signifie presque toujours « presse parisienne » ;

2/ La presse locale, à quelques exceptions près, goûte peu à l’investigation.

graveline

Mediacités sera un journal en ligne d’investigation et de décryptage multi-villes. Ni national ni local, mais les deux à la fois. Un journal indépendant : ni Niel ou Drahi en coulisses, ni publicité en vitrine. Vivrons-nous de belles infos et d’eau fraîche ? Non, nous vivrons grâce à nos lecteurs. C’est plus logique, non ? A l’image de Mediapart qui a ouvert la brèche, nous faisons le pari de l’abonnement, un moyen de redonner de la valeur à l’information. Nous faisons aussi le pari de la rareté. Mediacités ne court pas après l’actu. La promesse : une enquête, parfois deux, par semaine, et c’est tout. Mais des enquêtes inédites, exclusives, archi-fouillées, dans tous les domaines. Mediacités fait enfin le pari de ses lecteurs : les colonnes de notre « Forum » sont ouvertes à des tribunes ou coups de gueule d’associations ou de particuliers qui font vivre leur cité.

Pourquoi écrire soudain au présent ? Car Mediacités existe déjà. Depuis décembre 2016, nous publions à Lille. Pour voir ce que cela donne, c’est par ici : www.mediacites.fr.

Lyon sera notre deuxième déclinaison. Lancement au printemps – je vous redonnerai la date exacte. Suivront, en 2017, Toulouse et Nantes. Puis d’autres.

Si vous voulez en savoir plus, je suis à votre disposition : nbarriquand [at] gmail.com / 06 61 26 59 19.

Nicolas Barriquand

Vous avez des idées, alors réunissez-vous aux Clameurs

Quand on pose son verre ou sa tasse sur le comptoir du bar fédératif Les Clameurs, on est tout de suite mis en présence de la charte du lieu qui annonce tout un programme.

Extraits :  « […] lieu convivial et militant […]. L’association Les Clameurs favorise et soutient les initiatives et actions collectives s’inscrivant dans une démarche de transformation sociale et émancipatrice. […] L’association Les Clameurs est un espace commun qui appartient à ceux qui le font vivre […]. »

Un bar, oui, mais pas simplement

Ainsi l’adhésion individuelle à l’association de 1 € permet de s’approprier ce lieu, en utilisant notamment la bibliothèque et les salles. L’équipe, Emmanuelle, Gilles et Alice, explique que « Les Clameurs ont été créés pour des gens qui ont des idées et qui ont envie de se réunir ».

Les Clameurs s’adressent en effet aux collectifs en devenir ou pas. Emmanuelle prend l’exemple de Nuit debout, collectif improvisé, qui n’avait pas les moyens de prendre une location et qui avait le besoin de se réunir dans un bar. L’adhésion individuelle est le garant de cette spontanéité.

La mise à disposition gratuite de salles ne met pas financièrement le projet en péril, car son assise financière repose sur son activité commerciale : le bar et la restauration de produits locaux de qualité.

Un espace pensé pour que les gens se rencontrent

 Les racines des Clameurs sont profondes et très étendues. « On voulait ouvrir un lieu social, entre la maison et le travail, un lieu de vie où l’on puisse boire un coup, manger, bouquiner, échanger et débattre.» Cette envie, un peu nostalgique et s’affirmant dans un XXIe siècle post-consumériste, est « la synthèse et l’aboutissement de plein de choses ».

Le bar fédératif trouve son fondement dans l’idée que pour qu’un contenu – une fédération de gens qui se rencontrent sur des intérêts communs – advienne, il faut un contenant qui a été pensé dans ce sens – convivial, bienveillant et où les gens se sentent en sécurité. « On voit que vous avez beaucoup pensé le lieu », s’entendent-ils dire régulièrement. Derrière le bar, ils observent avec joie que « les gens s’autorisent à interpeller leur voisin de table, à écouter l’autre qu’ils ne connaissent pas… »

Cela manquait à Lyon et dans le quartier…

L’autre source d’inspiration, ce sont les initiatives similaires qui existent dans les capitales européennes. Emmanuelle et Gilles, avant l’ouverture au printemps 2016, se sont promenés, que ce soit à Berlin, Prague, Barcelone, Amsterdam ou Bruxelles, à la recherche d’endroits où « tu peux boire et manger et être aussi militant actif ». Ils en ont vu plein, dans lesquels la configuration de l’espace, très « dedans/dehors », les a inspirés : coins canapé, salon, lieux très aérés, grandes tables collectives, espaces mixtes bar et ateliers, comme à Berlin où l’atelier vélo jouxtait le bar dans une allée d’immeuble.

Dès les travaux de rénovation du local, les habitants du quartier ont montré leur intérêt au projet, en participant à des temps de chantier collectif. Et à l’ouverture, les adhésions se comptaient par trentaine par jour pour atteindre aujourd’hui plus de 1 500 : « Beaucoup d’artistes, du cinéma, de la musique, de militants en groupes organisés ou en cours » qui proviennent essentiellement du quartier et même des quelques rues voisines. Le bouche-à-oreille, cependant, permet que cette mise en lien des personnes arrive jusqu’à nous !

Pour en savoir plus : page Facebook, Bar fédératif, Les Clameurs

Auto-portrait de Julie Douglas, en service civique à EgaliGone

Je m’appelle Julie Douglas et suis originaire de Dublin en Irlande. J’habite en France depuis quatre ans ; j’y ai fait des études de français et decommerce et ai travaillé une année comme assistante d’anglais à Lille et une année à Nantes en tant que formatrice d’anglais. Je viens de terminer un master en ingénierie de projets en économie sociale et solidaire à Strasbourg, qui nous a amené.e.s à aller à la rencontre de nombreux projets innovants en France et en Europe. En outre, j’apprécie le yoga, la course à pied, danser le rock et lindy hop et chanter.

En 2017, je suis enchantée de rejoindre l’équipe très chaleureuse et travailleuse de l’institut EgaliGone en service civique ! J’ai eu la chance d’intégrer cette mission puisque c’est une thématique qui me paraît primordiale pour tous et toutes dans la pratique pédagogique des enfants et des futur.e.s femmes et hommes. J’estime que le travail sur les mentalités mené par EgaliGone constitue un vrai défi avec la montée actuelle du conservatisme. Avoir de l’empathie envers l’autre, être à l’écoute et avoir de la patience me semblent être essentiels pour favoriser de bonnes conditions de changement.

Pendant ma mission, je contribue au développement et à l’animation d’un réseau d’intervenant.e.s sur la thématique de l’égalité filles-garçons afin de faciliter leur rencontre et l’échange de bonnes pratiques relatives à leur posture professionnelle. De manière plus globale et continue, je repère des pratiques éducatives égalitaires chez nos publics (veille numérique/entretiens), en particulier des modalités d’intervention auprès de la jeunesse (fiches pédagogiques…), afin de les partager sur notre site Internet. Au niveau personnel, je m’efforce de proposer la mise en place d’actions de développement et de communication auprès de nos publics et de nos membres. De plus, je souhaite me former dans la sensibilisation des professionnel.le.s aux études de genre.

Je trouve que le projet de Locaux Motiv’ est très captivant et unique parmi le maillon d’acteurs de l’économie sociale et solidaire en France. La mutualisation des moyens humains, physiques et intellectuels est avant-garde et pertinent. Lors de ma première visite à Locaux Motiv’, j’ai été impressionnée par son aspect aéré et lumineux. C’est effectivement la cerise sur le gâteau que tous et toutes les résident.e.s sont souriant.e.s, positif.ve.s et ouvert.e.s au partage. Après deux mois j’estime que Locaux Motiv’ est un véritable « hub », une sorte de jardin partagé où idées et nouvelles amitiés y sont cultivées, où il y reste toujours un fond de café pour ceux et celles qui sont presque au bout, et là où il y a des oiseaux qui t’accompagnent lorsque on prépare un plat à la cuisine. En résumé, la coopération et la co-construction sont des valeurs fleurissantes dans ce tiers-lieu !

Pour en savoir plus : le site de l’institut EgaliGone

Rencontre avec l’explorateur

Dans le cadre du projet Jeun’ESS d’Or, Locaux Motiv’ et les Cités d’Or ont entrepris avec les jeunes qu’ils ont encadrés de réaliser une audition publique avec comme interlocuteur Mr Jean Louis Etienne. Après un peu plus d’un mois de préparation avec Les Cités d’Or  nous avons ensemble (Alicia, Anthony, Daniel et moi) pu rencontrer l’homme et l’explorateur Mr Jean Louis Etienne. Sa rencontre très attendue nous a permis de trouver des réponses d’ordre culturelles, sociales, professionnelles à nos questions très personnelles. Ce que je retiendrai de cet homme sont les nombreux conseils qu’il m’a donné sur la volonté, la motivation et la famille et  ses anecdotes très surprenantes ayant servi à illustrer ses propos.

Je garderai toujours en mémoire ce moment de discussion avec ce grand homme et je tiens à remercier Les Cités d’Or pour ce moment et le magnifique travail effectué avec nous.

Emeric Agboton
Participant à Jeun’Ess d’Or en septembre 2016 et en service civique à Locaux Motiv’ d’octobre à juillet 2017

   

   

Photos de Jean-Jacques Bernard // Tous droits réservés